Les étudiants de Polytechnique Montréal peuvent désormais accéder aux informations sur l’empreinte carbone de chaque repas. En effet, le bureau du développement durable de l’école met une note de A à F aux trois options de repas chauds du jeudi. Les notes correspondent à l’émission de CO2 en kilogrammes de ceux-ci.
Beaucoup d’étudiants ont avoué être surpris de l’importance de ce paramètre dans la réduction de l’impact environnemental sur notre quotidien. Par exemple, ils savent à présent que la viande est mieux qu’un plat végétarien en matière d’empreinte carbone.
D’ailleurs, le but du projet vise à sensibiliser et à éduquer les élèves sur la consommation responsable.
Un suivi minutieux de la production à la consommation de la nourriture
Pour avoir les informations sur l’empreinte carbone de chaque nourriture, l’école Polytechnique de Montréal a fait analyser chaque recette par le Centre international de référence pour évaluer le cycle de vie et la transition durable ou CIRAIG.
Ainsi, à partir de ces données, une équipe de chercheurs a calculé l’empreinte carbone de chaque ingrédient.
« Ça part vraiment du champ, du moment où on cultive la plante, jusqu’à ce que le plat soit servi à la cafétéria. »
François Saunier, directeur général adjoint du centre de recherche
Les calculs sont détaillés et incluent les options comme le transport, les déchets alimentaires et la cuisson à la cafétéria. L’idée est d’amener le consommateur à réfléchir sur ses choix de nourriture. L’émission de méthane élevée par le fromage ou le riz illustre bien cela.
« Il y a certains résultats qui amènent le consommateur à se poser des questions, et cela fait tomber les idées reçues. »
Saunier
Ce concept pourrait être utilisé pour faire changer notre mode de consommation
On n’en parle pas souvent, mais le système alimentaire est la plus grande source d’émission de gaz à effet de serre au niveau mondial. Effectivement, lorsqu’on inclut la production, le conditionnement, la distribution et la cuisson, etc., l’impact devient beaucoup plus perceptible.
Ce projet pilote peut servir de premier pas pour conscientiser chaque individu sur la nécessité de consommer de manière plus responsable. Carole-Anne Lapierre, analyste des systèmes agricoles et alimentaires chez Equiterre, affirme qu’il est difficile de changer ses habitudes en alimentation. Cependant, elle suggère de le faire étape par étape sous forme de défi.
Par ailleurs, des projets similaires commencent à voir le jour chez certains restaurants britanniques et dans une université française en 2019.
SOURCE : PHYS.ORG
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