Malgré les efforts de son grand rival, Samsung, le géant taïwanais, célèbre pour sa fonderie de semi-conducteurs continue d’attirer vers lui les plus gros clients. Tesla vient en effet d’annoncer qu’elle allait adopter les puces 3 nm fabriqués par TSMC.
De fait, le leader mondial des véhicules électriques a rejoint Qualcomm et MediaTek qui avaient indiqué en novembre 2023 qu’elles adoptaient les puces 3 nm conçus par TSMC. Ce qui a permis à la multinationale taïwanaise, qui travaille déjà avec Nvidia et Apple, d’élargir encore plus son carnet de commandes.
Tesla renouvelle sa confiance à TSMC
Le constructeur automobile américain spécialisé dans les véhicules électriques a confirmé qu’il participerait aux finales de puces NTO 3 nm de TSMC en 2024. Ce qui veut donc dire que Tesla prévoit de recourir aux puces 3 nm du fabricant taïwanais. L’entreprise devrait selon toute vraisemblance s’en servir pour ses prochaines puces de conduite intelligente de nouvelle génération qui sont baptisées Full Self-Driving (FSD).
Il ne s’agit pas de la première fois que Tesla recourt aux puces de TSMC pour la construction de ses véhicules autonomes. L’entreprise appartenant à Elon Musk avait par le passé collaboré avec le géant taïwanais pour sa puce Dojo D1 dotée d’un processus de traitement de 7 nm. Elle avait également eu recours aux puces 5 nm de TSMC pour la fabrication de sa puce HW 4.0 qui est la version actuelle de sa puce FSD.
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Un partenariat gagnant-gagnant
Les puces 3 nm sont actuellement les versions les plus avancées disponibles sur le marché. Elles offrent une meilleure performance et une densité de transistors plus élevée que les précédentes générations pour une consommation d’énergie moins importante. Seules les puces de 1,4 nm devraient faire mieux. Toutefois, leur production ne devrait pas démarrer avant l’année 2027.
En attendant, Tesla compte miser sur les puces 3 nm afin d’offrir aux utilisateurs des fonctionnalités plus avancées et plus sûres. En plus de cela, l’entreprise devrait réussir à réduire la consommation d’énergie et à augmenter la durée de vie de ses batteries. De fait, le constructeur américain pourrait disposer à nouveau d’un avantage important face à la concurrence. Notamment celle en provenance de la Chine qui pousse très fort dans le domaine de la conduite autonome.
En ce qui concerne TSMC, la multinationale taïwanaise arriverait à renouveler son partenariat avec un autre gros client. Ce qui va lui permettre de renforcer sa position de leader du secteur des semi-conducteurs. Selon les analystes, Tesla se prépare à devenir le septième plus gros client de TSMC. Le constructeur américain pourrait assurer à son partenaire des revenus qui représentent 5 % du chiffre d’affaires de ce dernier.
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